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Psycho apprentissage scolaire: chapitre 5 Cheat Sheet by

La résolution de problèmes: - Classification des problèmes - Représentations associées aux énoncés des problèmes - Caractéristiques individuelles

La classi­fic­ation des problèmes

Les problèmes à structure additive
Riley, Greeno et Heller (1983) prennent en compte:
1) Type de problème
=> change­ment, combin­aison et compar­aison
2) Procédure mise en jeu
=> additi­ve/­sou­str­active (il faut utiliser une addition ou une soustr­action pour résoudre le problème)
3) Identité de l'inconnu
=> état final/­tra­nsf­orm­ati­on/état initial

La classi­fic­ation des problèmes

Avec ce genre de classi­fic­ation, on peut voir le dévelo­ppement et ce qu’ils seront capables de faire étant donné qu’on prend des enfants de classes différ­entes -> ça renvoie aussi à des processus cognitifs qui se dévelo­ppent

La théorie des schémas exemples

La théorie des schémas

De même, cette théorie des schémas permet d'expl­iquer l'effet de la position de la question (Devidal, Fayol, & Barrou­illet, 1997)
Chez les enfants de 10 ans, placer la question en début d'énoncé arithm­étique améliore les perfor­mances des enfants
La question, souvent porteuse de la structure relati­onnelle du problème, va activer le schéma adéquat
En cours de lecture de l'énoncé, les enfants pourront alors intégrer les infos dans le schéma et effectuer des calculs on-line ce qui allège la charge en MT

La théorie des schémas

La théorie des schémas

Kinstch & Greeno (1985)

La théorie des schémas

Schéma=
ensemble de connai­ssances abstra­ites, comme des traces laissées par des situations rencon­trées précéd­emment
Par contacts répétés avec des situations de même structure, des caract­éri­stiques invari­antes sont extraites
Le schéma disponible en MLT contient des plans, des cadres compor­tants des variables vides qui seront remplies avec des infos fournies par l'énoncé

Représ­ent­ations liées aux énoncés des prob.

Contra­irement aux classi­fic­ations, tentative d'expl­ication

Les problèmes à structure multip­lic­ative

Vergnaud (1983): 3 formes de relations princi­pales sont impliquées
1) Isomorphe de structure:
Proportion simple entre 2 quantités
 
ex: problèmes de partage
2) Produit de mesure:
Compos­ition de 2 mesures dans une 3ème
 
ex: calcul d'aire, de volume
3) Proportion multiple:
Quantité propor­tio­nnelle à 2 quantités différ­entes
 
ex: production moyenne par individu et par jour
Contra­irement aux classi­fic­ations des problèmes à structure additive, il n'y a pas d'analyse systém­atique de la validité écologique pour les problèmes à structure multip­lic­ative
Un seul exemple:
Les problèmes à groupes égaux sont plus faciles à résoudre que:
   
- les problèmes impliquant des produits cartésiens
   
- les problèmes de conversion de mesures
Comme pour les problèmes à structure additive, la difficulté du problème multip­licatif ne se limite pas à la nature de l'opér­ation mise en jeu
La forme et la sémantique du problème vont déterminer les perfor­mances des enfants

Carpenter et Moser (1982)

Carpenter et Moser (1982)

Les stratégies des enfants pour les problèmes soustr­actifs dépendent des caract­éri­stiques sémant­iques de l'énoncé
Exemples:
 
Changement 2: comptage du reste
 
Compar­aison 1 et 2: mise en corres­pon­dance
Les enfants les plus jeunes ont des procédures de résolution qui simulent les actions décrites. D'où des perfor­mances faibles lorsque le problème est diffic­ilement modéli­sable en acte
Les jeunes enfants vont mieux réussir quand la manière dont le problème est décrit permet de bien s’imaginer la situation

Validité écologique de cette classi­fic­ation

Riley et al.; De Corte et Versch­affel
Taux de réussite différents selon le type de problème
Pour un type, la réussite augmente avec l'âge
Conclu­sion:
bien que ces problèmes impliquent la même opération, le type de problème et la nature de l'inconnu affectent les perfor­mances des enfants
 

La théorie des schémas

En revanche, si l'enfant n'a pas de schéma adéquat
Pas de traitement top-down (dirigé par les concepts)
 
Mais traitement bottom-up (dirigé par les données)
=> Modèle de situation (Kintsch) ou Modèle mental (Johns­on-­Laird)*

La théorie des modèles de situation ou mental

Constr­uction "pas à pas" d'une représ­ent­ation organisant les différents éléments décrits par l'énoncé
La représ­ent­ation est analogique (= elle colle au plus près de l’histoire qu’on a raconté à l’enfant)
L'enfant doit pouvoir imaginer la situation décrite
=> Les problèmes de compar­aison présentés dans des contextes familiers sont mieux réussis que ceux dans des contextes neutres (Stetic)

Aider les enfants à construire des repré.

Comment aider les enfants à construire des représ­ent­ations mentales?
1) Simuler la situation avec des objets (Jaspers & Van Lieshout 1994)
2) Représ­enter les relations entre quantités grâce à des diagrammes (Willis & Fuson 1988)
3) Reformuler l’énoncé (Stelli­ngwerf & Van Lieshout 1999)

Les caract­éri­stiques indivi­duelles

Carpenter & Moser (1982)

Les perfor­mances des enfants à un problème arithm­étique verbal sont 10 à 30% moins bonnes que celles au même problème sous forme numérique

2 principaux facteurs

1) Les capacités en lecture et en compré­hension de texte :
D’après Kinstch & Greeno (1985), un énoncé de problème n’est qu’une forme de texte partic­ulière
2) Les capacités en mémoire de travail :
En effet, la constr­uction du modèle mathém­atique s’effectue en mémoire de travail

Capacités en lecture et compré­hension de texte

De Corte & Versch­affel (1985)
Sujets :
Enfants de 6 ans
Tâche :
Résoudre des problèmes additifs et les rappeler avant et après leur résolution
Résultats :
Perfor­mances en rappel et en résolution sont liées. Les résultats erronés corres­pondent aux problèmes qui sont rappelés de façon incorrecte
Conclusion :
Une part de la réussite en résolution est due aux capacités de compré­hension de texte

Les capacités en MT

Passol­unghi & Siegel (2001)
Les diffic­ultés de résolution de problèmes des enfants de 10 ans sont corrélées avec :
- un déficit global en mémoire de travail
 
- un déficit spécifique de stockage des nombres en mémoire à court terme
Le déficit en mémoire de travail est lié à une incapacité de contrôler et d’ignorer les inform­ations non-pe­rti­nentes
 

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