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Cheatography

pathologies du système nerveux Cheat Sheet (DRAFT) by

TCCL, AVC, SLA, SP, guillain-barre, parkinson, syndrome cerebelleux, blessures médullaires

This is a draft cheat sheet. It is a work in progress and is not finished yet.

AVC

définition
dû à l'obst­ruction ou la rupture d'une artère cérébrale provoquant la mort d'une partie du tissu cérébral du fait de la perte de son approv­isi­onn­ement sanguin. Il entraîne une hémipa­résie ou une hémiep­légie. peut survenir de 2 façons : ischémie brutale ( 80% du temps) ou hémorragie (20%). pour l'ischémie la nécrose vient du fait du manque de sang donc manque d'appr­ovi­sio­nnement d'O2 et pour l'hémo­rragie, la nécrose est causée par le manque d'appr­ovi­sio­nnement sanguin à cause d'une augmen­tation de la pression intrac­rân­ienne. l'ischémie est habitu­ell­ement non mortelle mais l'hémo­rragie est plus massive, laisse des séquelles plus import­antes et peut causer la mort.
processus pathol­ogique
Lésion de neurones au cerveau, les neurones ne supportent pas d'être privées d'oxygène plus de quelques minutes sans quoi elles meurent. Si les dommages se situent au cortex moteur, c'est le mvt qui est compromis, il y aura paralysie ou parésie.
étiologie
causes vascul­aires: athéro­scl­érose des artères cérébrales = blocage causé par rétréc­iss­ement du diamètre des v.s. embolies d'origine cardiaque = le caillot provient du coeur, l'atteinte qui en résulte est souvent étendue et massive. anévrismes artériels = malfor­mation des vaisseaux cérébraux. causes non vascul­aires : trauma­tismes crâniens, infection, tumeur
facteurs prédis­posants
athéro­scl­érose, hyperc­hol­est­éro­lémie, HPA, DB, tabagisme, maladies cardia­ques, troubles de coagul­ation, problèmes vascul­aires, sédent­arité, surpoids, mauvaise alimen­tation, ATCD familiaux, consom­mation excessive d,alcool, consom­mation de cocaïne et d'amph­étamine
facteurs d'inva­lidité
site de la lésion (détermine le type d'inva­lid­ité), étendue de la lésion (l'étendue est propor­tio­nnelle au risque d'inva­lidité puisque plus il y a de neurones qui meurent plus le risque est élevé) et la durée et le type d'AVC (plus l'AVC est long, plus il est brutal, plus le risque d'indv­alidité augmente. l'ICT laisse habitu­ell­ement peu de séquelles mais risque de se répéter, les caillots se forment et se dissoudent par eux-même. L'AVC ischémique laisse 1/3 des patients récupérer la quasi-­tot­alité de leurs fonctions. L'hémo­rra­gique est plus souvent atypique car plusieurs régions seront atteintes, le pt peut sombrer dans un coma. peut être intrac­éré­brale qui est lié à HTA ou sous arachn­oïd­ienne qui est causé le plus souvent par une rupture d'anév­risme)
tableau clinique
intensité variable : déficit moteur, déficit de tonus, déficit sensitifs, aphasie, dysphagie, troubles visuels, troubles fonctions supéri­eures d'inté­gra­tion, troubles cognitifs, somnol­ence, troubles émotifs, incont­inence
évolution de la pathologie
courbe de récupé­ration n'est pas linéaire. 3 mois après : on a une idée assez claire du pronostic foncti­onnel, période de récupé­ration import­ante. 6 mois : récupé­ration plus lente mais la récupé­ration neuronale la plus importante est atteinte. 18 mois: récupé­ration plus lente mais récupé­ration physique permet des gains foncti­onnels import­ants, l'amél­ior­ation de l'endu­rance, du contrôle postural, du patron de marche, des transferts permettent au pt de devenir plus habile avec ses capacités résidu­elles.
examens et tx médical
exam neurol­ogique complet effectué par le md. tests complé­men­taires come SCAN, ECG permettent de déterminer le type d'AVC et objectiver la sévérité de l'atte­inte. tx médial consiste à : contrôler les autres patho comme HTA, DB, les problèmes cardia­ques, admini­str­ation d'anti­coa­gulants (seulement pour les AVC ischém­iques), parfois l'état du pt nécessite une chirurgie, les cas les plus sévères nécess­iteront un séjour en soins intensifs si le pronostic vital est engagé (plus rare)
déficits associés
déficit moteur : diminution ou perte du contrôle, touche l'hémi­corps contro­latéral et souvent la partie inférieure du visage, topogr­aphie du déficit dépend du site de lésion, gravité dépend de l'étendue de la région, l'atteinte en général est plus marquée au MS qu'au MI. La réparation neuronale ne se fait pas complè­tement car cellules amitose, récupé­ration quand même possible : amélio­ration s'explique car les zones voisines des lésions peuvent avoir subi des pressions insuff­isantes pour détruire les neurones mais suffis­antes pour les rendre incomp­étents tempor­air­ement, neurones reprennent leurs fonctions lorsque oedème se résorbe. Récupé­ration aussi possible grâce à la plasticité cérébrale, on entraîne le pt à faire les mêmes mvts chaque jour pour que les nouvelles neurones prennent la relève, les appren­tis­sages empruntent des nouveaux chemins mais la plasticité a des limites, le gestes peut ne pas être le même qu'avant. La récupé­ration se fait généra­lement de proximal à distal, le degré de récupé­ration est très variable et le retour moteur peut s'arrêter à n'importe quel niveau. au MS la récup est souvent insuff­isante pour permettre l'util­isation efficace de la main en raison de la très grande spécia­lis­ation des mvts de la main. Au MI la plupart des personnes récupèrent la marche mais l'effi­cacité des réactions posturales étant diminuée, l'équi­libre de la marche est souvent perturbé. Le patron de marche est la plupart du temps compromis, et ce, de façon différente selon l'inte­nsité du tonus et le degré de motricité résidu­elle. déficit du tonus: premiè­rement il y a diminution du tonus, il faut un certain temps pour que la pression de l'oedème cérébral ou de l'hématome se résorbe et que la pression sur les neurones voisins de la lésion diminue puis dispar­aisse. la flaccidité a des conséq­uences sur le compor­tement moteur du pt, l'équi­libre est aussi perturbé. la stabilité de l'épaule est compromise car l'épaule est instable sans la coiffe des rotateurs et l'absence ou la diminution du tonus postural compromet les réactions posturales automa­tiques. deuxiè­mement, il y a exagér­ation du tonus, la spasti­cité. Certains groupes muscul­aires peuvent demeurer flasques et d'autres devenir spastique. La spasticité est en lien avec un manque de contrôle cérébral supérieur sur l'activité des FNM. Elle nuit à la capacité d'exécuter des mvts dissociés et sélectifs, empêchant les articu­lations d'un même membre de faire des mouvements dans des directions différ­entes, présence de mvt par irradi­ation, dans un mvt , des m's non sollicité habitu­ell­ement le seront pour essayer de compenser. Le pt aura de la difficulté à sortir volont­air­ement d'une position, la détente est très difficile. Le contrôle de l'équi­libre sera aussi ineffi­cace. la spasticité est augmentée par l'effort, la fatigue, les émotions et la tempér­ature froide. schème de spasticité : MS : ADD et RI de l'épaule, FLX du coude poignet et doigts, avant-bras en pronation, pouce en FLX-ADD. MI : EXT et ADD de la hanche, EXT du gx, FP et inversion a la cheville. déficit sensitif : peut se résorber avec le temps, se manifeste sous forme de diminution , perte ou altération des sensations superf­ici­elles ou profondes (froid, chaud, tactile, douleur, propri­oce­ption). si un déficit sensitif perdure la personne doit apprendre à être prudente dans ses déplac­ements et a compenser par d'autres types d'info­rma­tions. aphasie : aire de wernicke est respon­sable de la compré­hension du langage, si atteint se traduit par incapa­cit­é/d­iff­iculté à comprendre et à déchiffrer les messages parlés ou écrits. aire de broca est respon­sable de la production du language, une lésion entraînera une difficulté à s'exprimer oralement ou par écrit de façon intell­igible. la rééduc­ation de l'aphasie relève de l'orth­oph­oniste. le t. phys doit être conscient des problèmes d'aphasie et ajuster sa façon de commun­iquer afin de ne pas créer de confusion ou de frustr­ation. la dysphagie : conséq­uence du déficit moteur qui apporte des troubles de déglut­ition, peut entraîner étouff­ement ou des pneumonies par aspira­tion. nutrit­ion­niste et ergoth­éra­peute impliqués dans la rééduc­ation, attention, certains pt doivent boire des liquides épaissis, vérifier avant d'offrir eau. troubles visuels : hemian­opsie latérale homonyme : perte du champ visuel du côté hémi de chaque oeil. pt doit apprendre à compenser en tournant la tête plus fréque­mment de ce côté. troubles des fonctions supéri­eures d'inté­gration : agnosie (incap­acité d'iden­tifier un objet sans déficit sensoriel, peut pareil reconn­aître l'objet avec un autre sens) visuelle, auditive, tactile. héminé­gli­gence spatiale unilat­érale : incapacité à détecter, s'orienter vers ou répondre à des stimuli lorsqu'ils sont présentés du côté opposé de la lésion. apraxies : incapacité d'exécuter des mouvements volont­aires adaptés à un but sans lésion motrice ou sensor­ielle, peut être idéo-m­otrice, idéatoire ou d'habi­llage. Ils s'amél­iorent généra­lement dans les premiers mois post AVC mais peut toutefois garder des séquelles, on doit donc trouver des compen­sat­ions. généra­lement relève de l'ergo­thé­rap­eute. troubles cognitifs : confusion, désori­ent­ation, généra­lement transi­toire, en présence de troubles cognitifs, le pt a de la difficulté à faire de nouveaux appren­tis­sages et sa mémoire à court terme peut être affectée. troubles émotifs : la personne démontre des émotions sans aucun rapport avec ses émotions, se résorbe généra­lement mais peut se manifester dans certaines circon­stances comme la fatigue ou un évènement émotif. incont­inence : peut se résorber avec le temps, t. phys. doit considérer lors des séances.
traitement de physio­thé­rapie
les premiers mois sont une période où on s'attend à une amélio­ration de la condition, c'est une période de réadap­tation intensive où on essaie d'opti­miser toute récupé­ration. Les princi­pales interv­entions visent à protéger l'épaule menacée de sublux. ou de douleur, conserver les AA, contrôle de la spasti­cité, améliorer la motricité présente (réédu­cation du mouvement et postural, pas les muscles indivi­due­lle­ment), sensib­iliser la personne à sa posture, améliorer les réactions posturales et l'équi­libre, rééduquer à la station debout, à la marche, aux escaliers. À la fin de la phase de récupé­ration le pt doit apprendre à utiliser au mieux son potentiel résiduel. La rééduc­ation se poursuit jusqu'à l'atteinte d'un plateau, à ce moment les déficits encore présents seront défini­tifs. Il est important de demeurer réaliste e ce qui traite aux buts du tx. La phase séquel­laire débute lorsque lorsque toute possib­ilité de récupé­ration cesse, les déficits et les invali­dités sont mtn considérés comme perman­ents. La récupé­ration est plus rapide dans les 3-6 premiers mois. Lorsqu'on atteint la phase sequel­laire, la physio­thé­rapie vise à conserver le maximum d'auto­nomie dans les déplac­ements, les transf­erts, la marche et la mobilité nécessaire aux AVQ. Les personnes sont svt moins actives et leurs déplac­ements sont svt réduits, de ce fait elles peuvent se décond­iti­onner et perdre des capacités.
VITE: Visage qui s'affa­isse, Incapacité à lever un membre effica­cement, Trouble de parole, Extrême urgence
déficits associé : TAC SIM VIDE

TCCL

Cause
trauma­tisme direct ou indirect impliquant la tête (coup, whiplash, accident de véhicule)
indices visibles
personne confuse, difficulté à se relever, instab­ilité, perte d'équi­libre, maux de tête, regard vide et hébété, nausée­/vo­mis­sem­ents, bourdo­nnement d'orei­lles, perte de conscience possible
signes et symptômes
fatigue, phonop­hobie, photop­hobie, troubles de la concen­tration et de la mémoire, troubles de l'humeur, trouble dépressif, anxiété, trouble du sommeil
pronostic
facteurs prédis­posants à un retard de guérison : TDAH, troubles de santé mentale, surcon­som­mation d'alcool, migraines, multiples commotions cérébr­ales. Quand il y a des affections affectives (anxiété, tristesse, impati­ence, impuls­ivi­té...) celles-ci se résorbent plus tard que les S&S physiques.
tests diagno­stiques
les TCCL n'entr­aînent pas pas de change­ments struct­uraux visibles à la neuro-­ima­gerie. Possib­ilité de TACO ou IRM si perte de conscience prolongée ou suspicion de fracture du crâne. Tests neurop­syc­hol­ogiques possibles avec neuropsy. si symptômes prolongés
traite­ments
Repos est seul tx efficace des TCCL au début. Éviter les activités qui demandent un effort physique ou mental, et éviter l'alcool et la drogue. Réinse­rtion scolaire ou au travail graduelle est recomm­andée. Pts qui présen­tants symptômes prolongés doivent être pris en charge par une équipe multid­isc­ipl­inaire. Les cellules du cerveau endomm­agées sont fragiles et plus suscep­tibles de subir un second impact. Un retour prématuré au jeu peut aggraver les symptômes ou en prolonger la durée.
étapes de retour à l'activité physique
1: activités très légères qui n'augm­entent pas les symptômes. 2: activités légères sans contact (étirement 5-10 min, aérobie léger, pendant 15-20 min.) Pas de muscul­ation et aucun contact 3: activits sportives spécif­iques au sport pratiqué indivi­due­llement aucun contact, 50%-60% de l'inte­nsité maximale. Pas de sauts, pirouettes ou plongeons. 4: entraî­nement avec des coéqui­piers mais sans contact pendant 60 min. à 75% de l'inte­nsité maximale. début sauts, piroue­ttes, plongeons et de la muscul­ation. 5: retour aux entraî­nements habituels avec possib­ilité de contact à 75%-90% de l'inte­nsité maximale. 6: retour au jeu normal.
partic­ula­rités chez les aînés
avec le vieill­iss­ement : le cerveau rétrécit en volume, le système ventri­culaire s'étend, change­ments dans l'adhé­rence de la dure-mère au crâne, athéro­scl­érose cérébr­ova­scu­laire, fragilité des veines ponts, risque accru de saignement intrac­rân­iens, même dans les cas de CC à cause de l'util­isation d'anti­coa­gulant. Le vieill­iss­ement avec les CC: problèmes de médica­tion, risque accru de chutes en raison de problèmes d'équi­libre en lien avec la CC, convul­sions, douleur chronique, perte auditive, maux de tête...
en physio­thé­rapie
Les TCCL font partie des catégories 3 et 4 selon le 94M. 3: t. phys. peut choisir les modalités. 4 : les modalités de tx doivent être spécif­iées. En tant que soigneur le t. phys. a un rôle de dépistage d'un TCCl : accomp­agn­ement du pt pour son retour au jeu si tel est le cas, informer et conseiller le pt sur ce qu'il doit faire en cas de TCCL, référer à des spécia­listes si les S&S persis­tent, travailler sur les autres blessures physiques que la personne à pu s'infliger lors du TCCL
Chez les personnes âgées, les chutes et les accidents de la route sont les princi­pales causes d'hosp­ita­lis­ation liées au TCC.

sclerose en plaques

définition
maladie dégéné­rative habitu­ell­ement progre­ssive du SNC, caract­érisée par une démyél­ini­sation anarchique de la substance blanche. La destru­ction de la myéline par plaques, suivies d'une cicatr­isation cause la diminution de la vitesse de transm­ission et éventu­ell­ement l'arrêt de la conduction des influx nerveux.
étiologie
Maladie auto-i­mmune d'étio­logie encore inconnue. Facteurs enviro­nne­mentaux ( tabac, obésité enfants), biolog­iques, hérédi­taire, déficience en vitamine D ou une infection virale dans l'enfance ayant demeuré en latence comme la mononu­cléose.
incidence
femme>­homme (3:1), dx entre 15 et 50 ce qui est considéré jeune, maladie non-hé­réd­itaire mais risque plus élevé pour les frères et soeurs d'une personne atteinte
pathop­hys­iologie
d'abord démyél­ini­sation par plaques, réversible ou non, qui dégénère ou non en une sclérose tardive irréve­rsible (cicat­ris­ation de la plaque par des cellules gliales qui n'effe­ctuent pas les fonctions d'orig­ine). si les plaques prédom­inent à l'encé­phale : syndrome pyramidal cervelet : ataxie cérébe­lleuse calotte du tronc cérébral : atteinte des nerfs crâniens, svt nystagmus, centre de contrôle de la dlr donc dlr, centre de contrôle du rythme cardiaque et de la pression artéri­elle, réticulée activa­trice si atteinte : trouble de la vigilence et du sommeil moelle : cordons postér­ieurs problèmes sensitifs et/ou ataxie sensitive, faisceaux antéro­lat­éraux : parésie ou paralysie, hypotonie ou hypertonie nerf optique et chiasma optique : diplopie, vision trouble. Au début, les axones sous les plaques de démyél­ini­sation sont normaux ou ne présentent que des altéra­tions morpho­log­iques mineures mais ils seront affectés éventu­ell­ement par la perte de myéline et la cicatr­isa­tion. chaque plaque évolue à son propre rythme.
évolution
1 la forme cyclique : forme la plus courante, pendant un certain nombre d'années les poussées survie­nnent au hasard, mais elles sont généra­lement plus fréquentes dans les 3-4 premières années. les poussées sont suivies d'une rémission complète ou partielle, cette forme évolue vers la forme progre­ssive second­aire. Si foyers petits et isolés = symptômes de faible importance et pourront régresser. cependant au fur et à mesure que la pathologie progresse, de plus en plus de plaques se forment et tendent à se rejoindre. les symptômes deviennent de plus en plus importants et perman­ents, c'est un processus cumulatif. 2: forme progre­ssive secondaire : précédée par un cycle poussé­es-­rém­issions mais évolue ensuite de façon progre­ssive à une vitesse variable. se manifeste alors par un affaib­lis­sement progressif des capacités plutôt que par une altern­ance. 3 la forme progre­ssive primaire : se définit par une lente accumu­lation d'inca­pacité sans poussées bien définies. peut se stabiliser pendant un certain temps et même donner lieu à une légère amélio­ration passagère mais généra­lement ne comporte pas de rémission.
tableau clinique
les premières manife­sta­tions ne sont pas tjrs diagno­stiqées comme telles, étant svt légers et dispar­aissant d'eux-même ; c'est l'accu­mul­ation ou l'aggr­avation qui fait soupçonner la SEP. Si la période de rémission subséq­uente est relati­vement longue, alors le dx ne peut être posé que lors d'une deuxième poussée.
facteurs déclen­cheurs
certains éléments peuvent précéder l'appa­rition de la première poussée, ce qui tend à impliquer le système immuni­taire : influenza, trauma physique ou psycho­logique intense, chirurgie, grossesse, infection, fatigue excessive
signes et symptômes les plus fréquents
fatigue ( principaux symptôme, n'existe pas d'expl­ica­tion, exacerbée par la chaleur et concerne surtout l'activité physique) troubles visuels ( névrite rétrob­ulb­aire, diminution de l'acuité visuelle, douleur orbitaire, scotome central, diplopie) atteinte sensitive ( sensib­ilité subjective : sens. désagr­éables ou zones d'hype­rse­nsi­bilité, peut perturber le sommeil et être aggravé par l'acti­vité, parest­hésies, douleur : impression de décharges électr­iques, sensib­ilité objective : atteinte de la propri­oce­ption/ ataxie sensitive, discri­min­ation au toucher) atteinte pyramidale (déficit moteur : parésie ou paralysie habitu­ell­ement à début distal et à un MI, hypert­onicité ou hypert­onicité spastique causé par atteinte de la voie motrice ou par suract­ivité des FNM, peuvent être aggravés par infect­ions, blessures et consti­pation. hyperr­éflexie : réflexes ostéot­end­ineux plus vifs, possib­ilité de clonus et Babinski) atteinte cérébe­lleuse et vestib­ulaire ( cérbel­leuse : ataxie, atteinte prédom­inante bilatérale et asymét­rique. vestib­ulaire : troubles de l'équi­libre et vertiges, nausées et vomiss­ement, nystagmus horizo­ntal, généra­lement tardive) troubles sphinc­tériens (urinaire, urgence, incont­inence, épisode de rétention urinaire, consti­pation, impuis­sance sexuelle) troubles des fonctions supérieurs et de la conscience (atteinte du tronc cérébral : troubles de la consci­ence, somnol­ence, comas récidi­vants. problèmes émotio­nnels : labilité, dépres­sion, euphorie, hystérie. problèmes intell­ectuels : diminution de la mémoire, de la capacité de concen­tra­tion, du jugement)
pronostic
en général, plus long l'inte­rvalle entre la poussée initiale et la première rechute, meilleur est le pronostic. la durée de survie est supérieure à 20 ans. la mort est rarement conséq­uence directe d'une poussées mais plutôt la conséq­uence reliée à des compli­cat­ions.
traitement médical
vise à neutra­liser les facteurs respon­sables des dommages ou favoriser ceux qui permettent la réparation de ces dommages. semble composante inflam­mat­oire, les tx aux stéroïdes prévil­égies car anti-i­nfl­amm­atoires puissants. Les stéroïdes admini­strés à forte dose par IV au tout début d'une poussée peuvent accélérer la récupé­ration et diminuer la durée de la poussée. TX à l'inte­rféron bêta-1b: ne guérit pas mais contribue à prévenir ou retarder la coupure des circuits nerveux, les sujets qui les reçoivent présentent : moins de poussées, un agrand­iss­ement moindre des lésions, une réduction du nombre de lésions actives. peut réduire nombre de poussées et celles-ci peuvent être moins fréquentes et moins graves, la maladie semble progresser plus lentement. durant les périodes de poussées, les sujets doivent être au repos stricte, il faut bien doser leurs activités physiques afin d'éviter la fatigue qui tend à accentuer les incapa­cités .
traitement physio­thé­rapie
le but principal est de conserver l'auto­nomie foncti­onnelle le plus longtemps possible. facteurs à tenir compte bon équilibre entre activité et repos, favoriser travail interd­isc­ipl­inaire (ergo. et personnel de nursing), utiliser toute orthèse, auxiliaire ou adaptation permettant une plus grande autonomie, adapter l'envi­ron­nement si possible, éviter toute forme de chaleur, conserver le plus longtemps possible la station verticale (équil­ibre) et la marche. princi­pales interv­entions : rééduc­ation de l'équi­libre, X's de coordi­nation, X's d'asso­upl­iss­ement, renfor­cement muscul­aire, rééduc­ation de la propri­oce­ption, rééduc­ation des transferts et de la marche avec auxili­aires si nécess­aire, tx des symptômes : antalg­iques pour douleur, antisp­asm­odiques pour spasmes et psycho­sti­mulants pour fatigue
FFsV2S2PC = S & S les plus fréquents

Sclérose latérale amyotr­ophique

définition
maladie neurom­usc­ulaire qui s'attaque aux neurones et à la moelle épinière et entraîne progre­ssi­vement la paralysie du corps, évolue rapidement et cause généra­lement la mort moins de cinq ans après le dx. se caract­érise par la dégéné­res­cence d'un ensemble précis de cellules nerveuses au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Cette dégéné­res­cence entraîne peu à peu l'inca­pacité du cerveau à initier et contrôler tout mouvement volont­aire. Les muscles deviennent privés d'alim­ent­ation nerveuse, résultant une paralysie progre­ssive et une amyotr­ophie. les m's respon­sables de la déglution et les m's respir­atoires n'étant pas épargne, des compli­cations survie­nnent qui entraînent généra­lement le décès.
étiologie
cause inconnue
tableau clinique
difficile à diagno­stiquer tôt dans la maladie car les premiers symptômes ressembles à ceux d'autres maladie du système nerveux, pouvant même avoir l'air de symptômes de vieill­iss­ement: le pt sera plus maladroit, échappant plus souvent des objets, des trembl­ements, de la spasticité et des crampes peuvent être présents, des faiblesses muscul­aires aux MI entraînent des troubles d'équi­libre et des chutes. À mesure que la maladie progresse, un nombre grandi­ssant de m's et de régions différ­entes du corps se voient affectés, incluant les m's respir­ato­ires, les infections respir­atoires sont souvent fréquentes et la déglut­ition devenant difficile, le patient a de la difficulté à manger et doit être gavé. Toutefois, les sens du goût, toucher, vue, odorat et l'ouïe ne sont pas affectés ni les m's de l'oeil, du coeur, de la vessie, de l'intestin et des organes génitaux. La SLA n'est pas connue pour affecter les fonctions intell­ect­uelles. Il n'existe toujours pas de test de dépistage exclusif à la maladie. Le dx est souvent posé dans la première année qui suit les premières manife­sta­tions.
traitement médical
but : garder le pt le plus confor­table possible. les médica­ments donnés visent à soulager les symptômes comme la spasticité et les douleurs associées aux crampes muscul­aires. lorsque le diaphragme est touché, un respir­ateur mécanique est nécessaire
physio­thé­rapie
on peut aider à préserver les capacits le plus longtemps possible : maintenir la souplesse et la force muscul­aire, maintenir l'équi­libre, conserver la capacité à la marche, utiliser des auxili­aires au besoin, collaborer avec les ergo. qui feront l'ajus­tement d'aides techni­ques, l'orth­oph­oniste travai­llera l'éloc­ution et la déglut­ition.
toutes les maladies dégéné­ratives sont du cas par cas
les neurol­ogues recher­chent : réflexes pathol­ogi­ques, raideur muscul­aire, EMG : vitesse de conduction nerveuse.

maladie guilla­in-­barre

pathologie
polyra­dic­ulo­névrite inflam­matoire aiguë avec démyél­ini­sation segmen­taire. L'atteinte ne touche que les racines des nerfs périph­ériques et parfois celles des nerfs crâniens, elle est diffuse et d'inte­nsité et d'exte­nsion variable. C'est une maladie réversible
étiologie
étiologie idiopa­thique, mais symptômes indiquent processus immuno­-al­ler­gique. Les pt ont fréque­mment un antécédant respir­atoire ou digestif dans les deux semaines précédant l'appa­rition de cette pathol­ogie. Cette maladie frappe tous les groupes d'âge.
évolution
phase d'exte­nsion : manife­sta­tions compre­nnent parest­hésies, surtout aux extrém­ités, les parésies débutant aux MI et des douleurs muscul­aires. L'atteinte est généra­lement symétr­ique, troubles neurol­ogiques progre­ssent rapidement et en l'espace de 7-15 jours atteignent leur plein dévelo­ppe­ment. s'il y a atteinte des nerfs crâniens surtout glosso­-ph­ary­ngien la personne présente des des troubles de la déglut­ition. si cette phase est rapidement détectée, la récupé­ration complète se fait plus rapidement . phase de plateau : grossi­èrement on peut diviser les patients en 3 groupes : 1/3 garde une capacité à marcher, un autre 1/3 sera alité et le dernier 1/3 aura besoin d'assi­stance respir­atoire. L'atteinte est souvent importante sur la propri­oce­ption (ataxie), la durée de ce plateau est variable. phase de récupé­ration : évolue vers la régression dans le sens inverse de l'appa­rition des symptômes et laisse habitu­ell­ement peu ou pas de séquelles. elle peu durer plusieurs mois, voir 1 an.
sympto­malgie
déficits sensitifs : traduisent l'atteinte primaire des racines postér­ieures, parest­hésies commençant aux extrémités et s'étendant vers la racine des membres, douleurs import­antes, rendant parfois la manipu­lation très pénible, s'agit d'hype­rse­nsi­bilité au toucher, à la pression et à l'étir­ement. déficit moteur : progressif et se manifeste au niveau des territ­oires corres­pon­dants aux racines atteintes, s'étend généra­lement des extrémités vers les régions proxim­ales, l'atteinte proximale est parfois plus grave que l'atteinte distale surtout à cause de l'atteinte des m's respir­ato­ires, varie selon le cas et peu aller de simple parésie jusqu'à tétrap­légie sévère. amyotr­ophie possible si récupé­ration tardive. déficit respir­atoire : quand m's respir­atoire atteints, une assistance respir­atoire devient indisp­ens­able. troubles de la déglut­ition : s'il y a atteinte du nerf glosso­-ph­ary­ngien, la personne éprouve de la difficulté ou une imposs­ibilité à avaler, elle doit alors être alimente par IV ou par gavage.
pronostic
dans la plupart des cas il est favorable : 80% récupé­reront complè­tement ou presque, 5% de décès, 15% garderont des séquelles perman­entes (motrices, ataxie). On assiste généra­lement à une régression totale ou presque des symptômes sur une période plus ou moins étendue selon si le tx médical à été institué plus ou moins rapide­ment. La remyél­ini­sation est habitu­ell­ement complète et la récupé­ration de la transm­ission de l'influx aussi. Le pronostic peut être assombri si le traitement médical a été tardif et si des mesures de prévention des rétrac­tions ne sont pas institués rapide­ment. Les récidives de ce syndrome sont très rares.
traite­ments
médical : plasma­phérèse est efficace surtout si elle est appliquée précoc­ement, cette technique permet d'éliminer le véhicule transp­ortant des anticorps. Aussi possib­ilité de traitement par immuno­glo­buline pendant 5 jours conséc­utifset est plus simpl et aussi efficace que plasma­phé­rèse. physio­thé­rapie : phase aiguë et subaiguë : assister la fonction respir­atoire ( X's respir­atoires et sevrage du respir­ateur) prévenir les contra­ctures et les rétrac­tions muscul­aires (mobil­isa­tions passives et active­s-a­ssi­stées, positi­onn­ement au lit ), stimuler le côté foncti­onnel (pratiquer les déplac­ements au lit et transf­erts). en phase de récupé­ration : prévenir les contra­ctures et rétrac­tions muscul­aires ( X's actifs assistés et actifs dès que possible, positi­onn­ement au lit et au fauteuil) , renfor­cement de la muscul­ature (X's actifs), récupé­ration de la propri­oce­ption et de l'équi­libre ( X's dans contextes variés), améliorer l'auto­nomie foncti­onnelle (entra­înement aux transferts et déplac­ements, rééduc­ation à la marche avec ou sans auxili­aire, entraî­nement aux escaliers)

Maladie de Parkinson

descri­ption
résulte de la mort lente et progre­ssive des neurones dans la sustencia nigra, qui produisent de la dopamine qui contrôle les mouvem­ents. maladie se développe généra­lement entre 50-70 ans, évolution lente et progre­ssive, maladie elle-même n'est pas mortelle mais ses compli­cations peuvent l'être, respir­atoires surtout. se caract­érise par : l'hype­rto­nie­/ri­gidité, la bradyk­inésie, des trembl­ements au repos et la perte des mvts automa­tiques et associés comme avaler, cligner des yeux et balancer les bras en marchant.
étiologie
cause inconnue, classée parmi affections dégéné­ratives du système nerveux, enviro­nnement jouerait un rôle plus important que l'hérédité mais facteurs génétiques seraient prédom­inants lorsque la maladie apparaît avant 50 ans. facteurs enviro­nne­mentaux mis en cause : exposition à des polluants chimiques ou des pesticides (rotén­one), drogue (MPTP), intoxi­cation au monoxyde de carbone ou au manganèse.
physio­pat­hologie
les mouvements normaux résultent d'un équilibre entre l'acét­ylc­holine, la dopamine et le glutamate. dans la maladie de parkinson, la concen­tration de dopamine diminue et celle d'acét­ylc­holine augmente car les lésions à la sustencia nigra, qui produit la dopamine, diminue cette produc­tion. l'acét­ylc­holine a comme rôle de faciliter le tonus et la dopamine de l'inhiber. le déséqu­ilibre provoque la rigidité, la perte de fluidité et des mouvements non-ha­rmo­nieux. lorsque la maladie se manifeste, il y a déja la dispar­ition de 60%-80% des cellules nerveuses de la sustencia nigra. la maladie a déjà en moyenne 5-10 ans d'évol­ution.
symptômes
l'appa­rition des symptômes est progre­ssive et varie ainsi que leur progre­ssion. les 4 grands symptômes sont la rigidité, la bradyk­inésie, les trembl­ements au repos et la perte des mouvements automa­tiques associés. s'ajoute à ceux-ci de la fatiga­bilité, ralent­iss­ements, douleurs muscul­aires, lourdeurs, diminution générale de l'activité et dépres­sion. dans 80% des cas le trembl­ement est le symptôme qui retient l'atte­ntion du patient et qui conduit à la recherche des autres signes. trembl­ements : régulier, a un rythme de 4-8 oscill­ati­on/­sec­onde, c'est un trembl­ement de repos, mvt alterné de flexion et d'exte­nsion des doigts et d'add et d'abd du pouce = compter la monnaie. 25% des pt n'ont pas de trembl­ements, disparait ou s'atténue lors des mvts actifs, réapparait lors du mtn de position, disparaît pendant le sommeil, les émotions, la fatigue et la concen­tration intell­ect­uelle tendent à l'exag­érer, débute généra­lement à l'extr­émité distale d'un membre sup et se bilatérise avec le temps. rigidité : la dopamine permet aux m's de se contracter en douceur, un contrôle précis sans mvt involo­ntaire. rigidité modifie tonus de repos, exagér­ation du tonus qui se manifeste par une résistence au mouvement passif dans tout son amplitude, prédomine sur les fléchi­sseurs et entraîne un trouble de la posture. deux types : tuyau de plomb= rigidité égale et constante durant toute l'ampl­itude. rigidité en roue dentée : tension semble se relâcher par coups. attitude en flexion qui commence généra­lement au coude puis devient générale : tête, tronc, flexum hanches et gx. patron de marche : pas courts, traînants, base étroite, peu ou pas de balanc­ement des bras, tronc penché par l'avant, présence de festin­ation et de freezing. bradyk­inésie : rareté et lenteur des mouvem­ents, trouble d'init­iation du mvt, rareté du clignement des paupières, réduction de la mimique faciale, visage figé, inexpr­essif, évolue vers l'akinésie : pt devient progre­ssi­vement immobile dont l'expr­ession gestuelle est appauvrie, retard à l'init­iation du mvt. perte des mouvements automa­tiques associés : perte du balanc­ement des bras à la marche, clignement des paupières, mimiques du visage, déglut­ition, tous les mvts deviennent volont­aires. autres problèmes : douleurs profondes dans une zone définie ou tout le corps, troubles de déglut­ition avec salivation excessive peut occasi­onner étouff­ements, troubles du sommeil (réveils fréquents la nuit, révei tôt le matin, somnolence le jour), troubles de l'humeur (état dépressif, anxiété ou perte de motivation peut se traiter avec médica­tion), troubles d'élim­ination (incon­tinence ou incapacité à uriner, consti­pation fréque­nte), changement de la tension artérielle (HTO, vertiges, étourd­iss­eme­nts), troubles cognitifs ( dans stades avancés, démence, difficulté de la pensée)
évolution
évolution de façon lente, progre­ssive vers l'aggr­ava­tion, très tardiv­ement pronostic vital mis en jeu à cause de compli­cations comme infections respir­ato­ires, urinaires, escarres. c'est surtout sur le plan foncti­onnel que la maladie est redout­able. lune de miel : stade 1 et 2, peu de gêne foncti­onn­elle, vie courante et profes­sio­nnelle normales. stade 1 : atteinte svt unilat­rale, début de bradyk­inésie, début de flx du coude et de cyphose, trembl­ements présents ou non , difficulté à exécuter les gestes de précision. stade 2 : atteinte bilatérale mais n'affecte pas l'équi­libre, tendance à la flexion plus marquée, marche à petit pas, diminution des gestes automa­tiques et des réactions posturales normales, difficulté à la coordi­nation, bradyk­inésie s'aggrave. stade 3 : augmen­tation du risque de chute, maladie affecte équilibre, diminution des réactions postur­ales, marche perturbée, flexums appara­issent, commun­ication plus difficile, bradyk­inésie plus import­ante, trembl­ements, fonction respir­atoire diminuée, début des diffic­ultés dans les AVQ. stade 4 : autonomie diminue rapidement à ce stade, incapacité sévère, aide fréquente pour AVQ, ne peut plus vivre seul, marche et transfert avec assist­ance, douleurs muscul­aires, commun­ication très diminuée, rigidité et bradyk­inésie sont import­antes. stade 5 : invalidité complète ou à peu près ( ne marche plus ), confiné à une chaise roulante ou au lit, commun­ication presque nulle, l'akinésie et la rigidité sont sévères mais le trembl­ement est minime. maladie installée : stade 3-4, chutes, freezing, fluctu­ations ON-OFF maladie avancée : stade 4-5, plus de ON-OFF, grabat­isa­tion, démence.
traitement médical
lévadopa (dopamine) traite lenteur, rigidité, trembl­ements. il faut augmenter les doses au fil de l'évol­ution, nombreux effets indési­rables peuvent survenir comme dyskin­ésies (dystonies = sous-d­osage, mvt choréique = surdosage) et peuvent entraîner troubles compulsifs (jeu, achats, hypera­ctivité : tout commencer mais ne rien finir, consom­mation de la nourriture de manière excessive ) fluctu­ations motrices (phases ON-OFF) 50%à 5 ans réappa­rition des signes au cours de la journée, akinésie en fin de dose, matinale et nocturne, effets ON-OFF plus brutal
traitement chirur­gical
stimul­ation cérébrale profonde : implants électrodes dans les noyaux sous-t­hal­amiques et les relier à un stimul­ateur sous la peau, permettent de mieux contrôler fluctu­ations motrices, trembl­ements, rigidité, bradyk­inésie, les troubles de la démarche et les problèmes posturaux. cette technique est réservée aux patients qui répondent bien à la Lévodopa qui sont peu âgés et qui n'ont pas de déficits cognitifs, utilisé uniquement dans les cas avancés de la maladie
physio­thé­rapie
but : conserver la plus grande autonomie foncti­onnelle possible. posture : retarder le plus longtemps possible les effets néfastes de la tendance progre­ssive vers une posture en flexion et le dévelo­ppement de flexum. respir­atoire : enseigner très tôt et poursuivre pratique X's respir­atoires pour prévenir compli­cat­ions. Mobilité : lutter contre ankylose et lenteur des mouvements avec mvt actifs rythmiques puis passifs. Réactions posturales et l'équi­libre : X's visant spécif­iqu­ement à améliorer l'équi­libre statique et dynamique. Les transferts et la marche prévenir les chutes et garder une certaine sécurité au déplac­ement.

Syndrome cérébe­lleux

rôle du cervelet
traite l'info­rmation reçue du cerveau et de la moelle pour l'orga­niser dans le temps et dans l'espace, coordi­nation : précision, initia­tion, vitesse et force des mvts + motricité fine. postural : réaction d'équi­libre. possède aussi des fonctions d'appr­ent­issage et de mémori­sation.
étiologie
intoxi­cation médica­men­teuse, intoxi­cation alcoolique aiguë ou chronique, lésion néo-na­tales ou périna­tales, AVC, SEP, états parané­opl­asi­ques, génétique ou idopat­hique, chez les enfants de < 3 ans, post virus se résorbe généra­lement.
posture
à cause de l'hypo­tonie, le maintient de la posture normale en position assise et debout est déficient
marche
démarche chance­lante, bras écartés, pas inégau­x/i­rré­gul­iers, petites enjambées, largeur de base élargie, changement de direction difficile et lent, déviation latérale du tronc excessive.
mouvement
les mvts sont maladr­oits, ce qui expose le pt à se heurter, à lâcher les objets, à tout renverser, maladresse évidente dans la motricité fine.
traitement médical
dépend de l'étio­logie et on traite les symptômes
traitement en physio­thé­rapie
en fonction des symptômes et du fait que la cause est un évènement unique ou une pathologie dégéné­rative. interv­entions visent essent­iel­lement à améliorer les réactions posturales et l'équi­libre pour rendre le patient plus sécuri­taire, faciliter les déplac­ements, transferts et la marche pour rendre le patient foncti­onnel et améliorer ou conserver la coordi­nation dans les gestes propos­iti­onnels.

blessures médull­aires

définition
paraplégie : paralysie totale des 2 MI et/ou du tronc à la suite d'une atteinte de la moelle a/n thx ou lx. tétrap­légie ou quadra­plégie : paralysie partielle ou totale des 4 membres et du tronc à la suite d'une atteinte de la moelle a/n cervical. les MI sont totale­ments paralysés, les MS peuvent encore présenter un peu de mvt à certains endroits mais de façon très grossière et désord­onnée. on parlera de parapa­résie ou de quadri­parésie lorsque l'atteinte motrice sera moindre, la locali­sation des S & S varie selon le site et l'impo­rtance de la lésion.
étiologie
la pluparte des lésions de la moelle sont la conséq­uence de trauma­tismes violents, qui sont en général vertbr­omé­dul­laire, c'est-­à-dire que ce sont des fractures ou des luxations vertéb­rales qui causent les lésions a/n de la moelle. les autres causes non-pa­tho­log­iques sont le résultat de pathol­ogies telle que : sténose spinale (dimin­ution de l'espace du canal vertéb­ral), myélite transv­erse, tumeurs, etc.
mécanismes lésionnels
trauma­tiques : fx vertéb­rales, rupture des ligaments vertéb­raux, luxation vertébrale = choc en hyperf­lexion, hypere­xte­nsion ou hyperf­lexion suivie d'hype­rex­ten­sion. possib­ilité de lésions par objets tranchants (armes, couteaux). compre­ssion : sténose spinale, tumeur. Rotation : rarement isolé, généra­lement associé à d,autres mécanismes de flexio­n-e­xte­nsion
pathop­hys­iologie
habitu­ell­ement asymét­rique G-D, les conséq­uences sur la moelle d'un trauma­tisme sont dues en partie aux lésions elles-­mêmes et en partie aux effets second­aires se produisant dans les minutes et les heures suivant l'acci­dent. la compre­ssion prolongée de la moelle entraîne la destru­ction progre­ssive de neurones. il est donc indiqué d'inte­rvenir rapidement (médic­aments ou chirurgie) afin de réduire l'enflure, toute compre­ssion de la moelle risque d'endo­mmager les vaisseaux sanguins qui l'alim­entent et d'entr­aîner la destru­ction progre­ssive des neurones (ischémie)
tableau clinique
lésion complète : abolition de tonus, mobilité et de sensib­ilité (flacc­idité, paralysie et anesth­ésie) lésion incomplète : hypera­ctivité de l'arc réflexe, diminution de la motricité et de la sensib­ilité (spast­icité, parésie et hypoes­thésie ou parest­hésie). le niveau lésionnel est identifié par le niveau intact. les lésions a/n cx affectent : à partir MS, thx : tronc, lx: MI princi­pal­ement. attention nerf phrénique innerve diaphr­agme. si atteinte de queue de cheval : problèmes urinaires et fécaux et atteinte des fonctions sexuelles. lésions associées : fractures et luxations vertéb­rales, lésions des viscères, lésions vascul­aires, pneumo­thorax, lacéra­tions
compli­cations possibles
respir­atoire : si cx haute (>C4) peut avoir atteinte fonctions respir­atoire car diaphragme innervé a/n de C4, pt nécessite assistance respir­atoire et peut faire face à détresse respir­atoire, le volume et l'expa­nsion thoracique seront diminués, l'infe­ction, l'enco­mbr­ement des voies bronch­iques, l'absence de réflexe de la toux, conjugés parfois à des lésions thorac­iques, la moindre grippe peut dégénérer en pneumonie, la traché­otomie est parfois nécess­aire. vasculaire : du fait de la perte de tonus vasomo­teur, entraîne HPO et une bradyc­ardie. cette hypote­nsion est généra­lement assez bien tolérée en décubitus, pourrait devenir problé­matique au moment de la vertic­ali­sation. le risque de phlébite est élevé et elle peut être diagno­stiquée en retard dû l'absence de sensib­ilité donc survei­llance étroite des MI nécess­aire. attention triade de virchow. cutanées : perte de sensib­ilité, vasomo­tricité et motricité volontaire = prédis­pos­ition escarre. important de surveiller et suivre protocoles strictes.
traitement de physio­thé­rapie
phase d'alit­ement : buts et modalités : conser­vation des AA (a/n sous lésionnel: mob. passive et positi­onn­ement , a/n sus-lé­sionnel : mobili­sation actives libres), conser­vation de la ventil­ation pulmonaire optimale et prévention des compli­cations respir­atoires (X's respir­ato­ires), prévention des compli­cations (escarre = change­ments de position fréquents, compli­cations vascul­aires : mobili­sations passives) phase de réadap­tation : buts et modalités de traite­ments : vertic­ali­sation ( d'abord au lit puis position assise, puis fauteuil dès que l'état du patient le permet), renfor­cement musculaire ( programme analytique entrepris pour développer au maximum la force et la puissance résidu­elle), rééduc­ation respir­atoire ( programme entrepris pour prévenir les compli­cations et développer meilleure ventil­ation possible ), amélio­ration de l'auto­nomie (pratique changement positions au lit, pratique des transf­erts, déplac­ement en fauteuil roulant, pratique de la marche avec orthèse si lésion basse.
la perte de l'usage de ses membres engendre un choc psycho­log­ique, un processus de deuil devra se faire, ces personnes passeront plusieurs mois dans des centres de réadap­tation avant de pouvoir réintégrer leur domicile, des adapta­tions seront nécess­aires pour faciliter leur quotidien.