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Cheatography

Pathologies musculosquelettiques 2 Cheat Sheet (DRAFT) by

pathologies musculosquelettiques

This is a draft cheat sheet. It is a work in progress and is not finished yet.

Ménisques du genou

Étiologie
trauma­tisme par torsion, pied demeure fixe mais gx subit torsion, déchirure partielle ou complète du ménisque interne ou externe. Atraum­atique: peut survenir sur un ménisque affaibli par l'âge en se relevant d'une position accroupie
Épreuves diagno­stiques
invisible à la radiog­raphie, arthro­gra­phie, arthro­scopie
manife­sta­tions cliniques
douleur, gonflement possible, blocage en flexion, extension complète impossible surtout si souris articu­laire, palpation doulou­reuse à l'inte­rligne articu­laire, boiterie
traitement médical
analgé­siques, ménise­ctomie par arthro­scopie ou réparation méniscale si nécessaire (seulement si le patient n'est pas foncti­onnel)
réadap­tation
électr­oth­érapie, thermo­thé­rapie, X's de mobilité, renfor­cement, propri­oce­ption, auxiliaire de marche si nécessaire
test diagnostic
thessaly, apley, mc murrey
*ménisque interne plus souvent blessé car il est moins mobile et élastique que le ménisque externe
orthop­édistes préfère garder ménisque sain et seulement enlever partie déchirée pour prévenir arthrose prématurée

syndrome fémoro­-pa­tel­laire

définition
irritation du cartilage sous patellaire causant une douleur au gx. si négligé et non traité, il peut causer à la longue une chondr­oma­lacie
étiologie
ensemble de facteurs bioméc­aniques et muscul­aires anormaux qui entraîne un désali­gnement de la patella et qui provoque un frottement mal réparti des surfaces articu­laires
facteurs prédis­posants
mauvaise posture ou mauvais alignement de la rotule, manque de souplesse ou faiblesse des muscles de la jambe, augmen­tation de la pronation du pied, étirement trop important du rétina­culum patellaire latéral (une lame fibreuse) dont le rôle est de stabiliser la rotule, une déform­ation du gx vers l'arrière, mauvaise posture du fémur, survient surtout chez les jeunes sportifs en croissance
facteurs extrin­sèquent
types de sports pratiqués, augmen­tation du niveau d'entr­aîn­ement, type de surface et de chaussures (talons hauts augeme­ntent pression fémoro­-pa­tel­laire), mauvais ajustement de l'équi­pement ex. vélo
épreuves diagno­stiques
non visible à la radiog­raphie, tests spécif­iques en clinique aident à diagno­stiquer le SFP
manife­sta­tions cliniques
premières douleurs survie­nnent à l'adol­esc­ence, douleur lors de la descente d'esca­liers, pratique de certains sports, plainte de douleur derrière la patella pire lors de la descente d'esca­lier, de la course ou en position assise prolongée, patella souvent glisse en latéral ou rotation en latérale, crépit­ements audibles possibles, léger oedème peut être présent post activité, faiblesse du vaste médial et des stabil­isateur de la hanche, rétraction muscul­aire, palpation doulou­reuse au pourtour de la patella
réadap­tation
taping de correction patell­aire, X's de renfor­cement muscul­aire, propri­oce­ption, étirement muscul­aire, électr­oth­érapie
*surtout aux poussées de croissance car muscles et os ne grandi­ssent pas en même temps donc débala­ncement des charges
 

fasciite plantaire

définition
inflam­mation du fascia plantaire (ligament fibreux) qui soutient la voûte du pied
étiologie
pied plat ou creux, rétraction musculaire du mollet, obésité ou prise de poids rapide (gross­esse), mauvaises chauss­ures, suruti­lis­ation dans un sport ou une activité, maladie inflam­matoire (arthr­ite), âge (45+)
manife­sta­tions cliniques
douleur au talon ou sous le pied surtout au lever le matin ou après une période assise prolongée, douleur lors de la marche ou dans les escaliers, douleur si debout longtemps
traitement
il faut éliminer la cause (orthèse, chaussure avec bon support d'arche et semelle souple), en physio modalités anti-i­nfl­amm­atoires et antalg­iques, massages du fascia et du renfor­cement de la muscul­ature intrisèque du pied aident, assoup­lis­sement de muscle rétracté doit être fait, PRN corriger technique sportive mal executée
compli­cation
si mal guérie ou récidi­vante peut amener la formation d'une épine de Lenoir au talon (excro­issance osseuse qui se forme en réponse à un fascia qui tire contin­uel­lement sur son attache au talon) cause de la douleur lors de la MEC et nuit à la locomotion
présence d'adhé­rences possible, tx : massage
épine de Lenoir n'est pas doulou­reuse si absence d'infl­amm­ation, ne se sent pas à la palpation et nécessite une radiog­raphie

périostite tibiale

définition
lésion tendin­o-p­éri­ostée trauma­tique de surcharge, fatigue localisée a/n de la membrane intero­sseuse, de l'inse­rtion du muscle tibial postér­ieur, des fléchi­sseurs communs des orteils ou du muscle tibial antérieur
étiologie
course sur surface dure ou terrain accidenté, mauvais patron de course, sauts répétés, entraî­nement mal dosé, déform­ation du pied (pied creux)
manife­station clinique
douleur a/n du 1/3 moyen et inférieur face médiale du tibia, douleur mécanique déclanchée par l'activité sportive, amplifiée par l'inte­nsité de celle-ci et la douleur disparaît au repos
pronostic et évolution
tendance à la récidive si la cause n'est pas corrigée
traitement médical
anti-i­nfl­amm­ato­ires, arrêt temporaire de l'acti­vité, port d'orthèse plantaire
réadap­tation
agir sur la guérison (US, laser), taping, X's d'asso­upl­iss­ement, renfor­cement muscul­aire, correction du geste causal, thermo­thé­rapie
compli­cation : fracture de stress, diagnostic à l'aide d'imagerie médicale
 

Claquage musculaire

définition
déchirure de fibres muscul­aires à la suite d'un contra­ction violente ou d'un étirement trop violent
étiologie
se produit sur un muscle sain non suffis­amment réchauffé avant la pratique d'un sport, se produit sur un muscle pathol­ogique à l'occasion d'un effort minime.
locali­sation
surtout aux muscles qui sont bi-art­icu­laires : ischio jambiers, gastro­cné­miens, quadri­ceps, biceps
manife­sta­tions cliniques
douleur à la contra­ction musculaire et à l'étir­ement, diminution d'activité et de la MEC (si MI), hématome et zone indurée, diminution de l'ampl­itude articu­laire
traitement médical
repos, diminution de MEC, analgé­siques
réadap­tation
on évite les massages et les US dans la phase aiguë car on veut éviter d'augm­enter le saigne­ment, X's d'étir­ement doux selon la tolérance qui progre­ssent, X's de renfor­cement musculaire
grades
g1: élongation g2:déc­hirure partielle des fibres g3:rupture des fibres (nécessite chirurgie)
Souvent un claquage mal guérit peut entraîné un deuxième claquage plus grave, un grade 1 négligé peut se transformé en grade 2
claquage peut survenir au biceps brachial aussi
règle générale : si le patient n'est pas capable d'étirer son muscle au complet sans douleur, il ne peut pas revenir au jeu

entorse

introd­uction
stabilité articu­laire normal­ement assurée par : les contours récipr­oques des surfaces articu­laires, l'inté­grité de la capsule et des ligaments, la puissance protec­trice des muscles. Les facteurs impliqués dans la production des trauma­tismes articu­aires sont: la force amenant l'arti­cul­ation dans une amplitude anormale, la faiblesse musculaire de voisinage
définition
lésion ligame­ntaire, allant de la simple distention à la rupture du ligament secondaire à un mouvement forcé de l'arti­cul­ation
étiologie
trauma­tique, surtout a/n de la cheville, du gx, du poignet, en lx et en cx. degrés d'entorse : 1: étirement simple 2: déchirure partielle 3: déchirure complète. si le trauma­tisme est important, un excès de liquide interc­ell­ullaire s'accu­mule, produisant un oedème a/n de l'entorse
épreuves diagno­stiques
observ­ations cliniques, tests physiques, tests ligame­nta­ires, radiologie "­stress film": vérifie la laxité de l'arti­cul­ation
manife­sta­tions cliniques
douleur, oedème, possib­ilité d'héma­tome, impotence du membre, augmen­tation de la tempér­ature
cas partic­ulier
le ligament peut résister et il se produit un arrach­ement de son insertion osseuse (avulsion)
séquelles possibles
douleur et oedème résiduel, raideur des articu­lations possibles, instab­ilité résiduelle (surtout lors des entorses à répéti­tions et/ou degré grave)
traitement médical
immobi­lis­ation (attelles, orthèse, taping), réduire MEC si entorse a/n MI, analgé­sique, anti-i­nfl­amm­atoire PRN, pour troisième degreé : suture ou recons­tru­ction ligame­ntaire
réadap­tation
électr­oth­érapie, PEACE and LOVE, taping, propri­oce­ption, renfor­cement musculaire