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Cheatography

Inné et acquis Cheat Sheet (DRAFT) by

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This is a draft cheat sheet. It is a work in progress and is not finished yet.

1- Le courant innéiste

Ce courant cherche à expliquer l’évo­lution indivi­duelle par l’appl­ication d’un programme préde­́te­rminé, même si des décle­ncheurs externes sont évent­uel­lement requis.
Nativisme
A plutôt spécifier cette innéité au niveau des mécan­ismes du dével­opp­ement : ce ne sont pas les connai­ssances qui sont innées mais les mécan­ismes suscep­tibles de les produire
Le nativisme souligne en effet l’exis­tence de prédi­spo­sitions ou de contra­intes innées qui déter­minent des acquis­itions qui peuvent se dérouler bien après la naissance (exemple du langage et des nombres ; Chomsky et Fodor).
Les facultés mentales seraient « pré-c­âb­lées » à la naissance.
Préfor­misme
il existe des compé­tences effectives dès la naissance
courant matura­tio­nniste
Le temps du dével­opp­ement = au temps de maturation ou de croissance biologique de l’orga­nisme.
○ Aujour­d’hui, même les théor­iciens de la maturation en convie­nnent que l’expe­́rience et le vécu jouent un rôle dans la maturation
 

3. Le courant constr­uct­iviste

Le courant constr­uct­iviste est repré­senté par le biolog­iste, psycho­logue et épist­ém­ologue suisse Jean Piaget (1896-­1980) qui a toujours cherché une 3e voie pour dépasser l’oppo­sition entre l’empi­risme et l’inne­́isme.
  Mais attention : le constr­uct­ivisme ne devrait pas être perçu comme le « juste milieu » entre les deux courants préce­́dents mais comme une position théorique originale.
L’idée est que le dével­opp­ement est constitué des réactions des enfants aux sollic­ita­tions de l’envi­ron­nement : l’enfant est activement impliqué dans son évolu­tion. L’enfant est acteur de son propre dével­opp­ement, il n’est plus consid­éré comme se dével­oppant tout seul par la matura­tion, ni comme façonné passiv­ement par les pressions externes
Notons encore que plusieurs travaux de Piaget ont concerné certains aspects sociaux du dével­opp­ement (par exemple les intera­ctions entre enfants et le jugement moral) et ont donné lieu à d’autres recherches sur les déter­minants sociaux du dével­opp­ement cognitif
 

Le courant empiriste

Le courant empiriste ou associ­ati­onniste est issu de l’empi­risme de John Locke du 17e siècle et postule que toutes les connai­ssances viennent de l’envi­ron­nement par l’inte­rme­́diaire des sensat­ions, des percep­tions, des expér­iences.
Pour Locke, « l’esprit est une tabula rasa » ; le cerveau des bébés était consid­éré comme entiè­rement vide de toute connai­ssance au moment de la naissance
Courant associ­ati­oniste
Théories de l'appr­ent­issage ou théorie du béhavi­orisme (Watson , Skinner) : dével­oppent l’image d’un enfant guidé dans son évolution par condit­ion­nements et renfor­cements positifs ou négatifs ainsi que le courant de l’appr­ent­issage social (Bandura).
 - Les behavi­oristes consid­èrent le nouvea­u-né comme un "­ré­cepteur passif­" des stimuli qui viennent du milieu dans lequel il vit et se dével­oppe.
 -Le nouvea­u-né est prêt à recevoir ces stimul­ations extér­ieures § Il pourra les coordonner grâce à l'expe­́rience et à l'appr­ent­issage.
Approche socio-­cog­nitive (Bandura
○ Néo-bé­hav­ioriste
○ Bandura, comme les autres behavi­oristes d'aill­eurs, met l'accent sur les intera­ctions de l'orga­nisme et du milieu à travers le condit­ion­nement.
○ Bandura stipule toutefois que le renfor­cement n'est pas une condition incont­our­nable de l'appr­ent­issage ou de l'acqu­isition d'un compor­tement.
 

courant socio-­con­str­uct­iviste ou intera­cti­onniste

Le courant socio-­con­str­uct­iviste dont le psycho­logue russe Vygotski fait partie adopte également une conception constr­uct­iviste des relations entre l’inné et l’acquis, en mettant toutefois davantage l’accent sur le social ou le culturel.
Tout comme Piaget, Vygotski insiste sur le fait que le dével­opp­ement de l’enfant résulte de l’inte­raction entre la culture (le milieu social) d’une part et la maturation (biologie) d’autre part.
    - Cependant, pour l’école vygots­kienne (Vygotski, Valsin­er...), c’est l’envi­ron­nement social qui prédomine et non les processus de maturation
Vygostki estimait que les acquis­itions des enfants se manife­stent d’abord dans un contexte social avant d’être possibles au niveau purement individuel
-c’est- à-dire que selon cette perspe­ctive, les enfants prése­ntent des perfor­mances meilleures soit quand ils agissent en groupe, soit quand ils sont soutenus et guidés par une personne plus compé­tente (un autre enfant ou un adulte).
    -Ce décalage entre le niveau individuel de l’enfant et le niveau collectif de foncti­onn­ement est appelé « zone proximale de dével­opp­ement »
Selon la perspe­ctive vygots­kienne, le dével­opp­ement s’effectue lorsque les occasions et les demandes de l’envi­ron­nement se situent à un niveau approprié pour l’enfant.
- Il faut que la maturation biologique et le niveau de dével­opp­ement de l’enfant soient à un niveau approprié (ils doivent coïnc­ider).
- Pour chaque enfant, il existe ainsi une zone de dével­opp­ement potentiel ou une zone proximale de dével­opp­ement (zone d’appr­ent­issage imminent) à l’inte­́rieur de laquelle le dével­opp­ement est possible. Le dével­opp­ement ne peut se produire si les demandes du milieu se situent en dehors de cette zone (au-delà ou en deçà), car elles sont alors trop difficiles ou trop faciles pour l’enfant.
Vygotski aborde aussi la notion de décou­verte assistée (appre­nti­ssage avec l’aide de quelqu’un qui facilite le dével­opp­ement).
-Lorsque la situation est trop facile, il n’y aura pas d’appr­ent­issage.
- Lorsque l’enfant se situe dans la « zone de dével­opp­ement potentiel », l’appr­ent­issage est imminent.
- Lorsque la situation d’appr­ent­issage est trop difficile, il n’y aura pas d’appr­ent­issage.
○ Du côté franco­phone, la perspe­ctive sociale du dével­opp­ement a été tout partic­uli­èr­ement illustrée par Henri Wallon.