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Désordres métaboliques et endocriniens Cheat Sheet by

Désordres métaboliques et endocriniens- pathologie

Diabète

Définition
trouble métabo­lique caract­érisé par l'hype­rgl­ycémie. Causé par un déficit absolu ou relatif en insuline
diabète de type 1 : juvénile
perte de production par les cellules de langerhans du pancréas de l'insu­line. Les cellules produc­trices d'insuline sont détruites par le système immuni­taire. sujet jeune (<20 ans), évolution rapide et grave si non dx, insuli­nod­épe­ndant. Facteurs de risque : parents ont le diabète de type 1, frère ou soeur a le diabète de type 1, jumeau identique est diabétique de type 1
diabète de type 2 : adulte
mélange d'une perte d'effi­cacité de l'insuline et une baisse de sécrétion de l'insuline qui s'installe gradue­llement car le pancréas fonctionne moins bien. touche habitu­ell­ement les personnes âgées de >40 ans, la fréquence augmente avec l'âge, mais peut aussi venir de plus en plus jeune. prédis­pos­ition génétique, prédom­inance familiale (mode de vie), évolution plus lente. Facteurs de risque prédis­posants : présence de diabète de type 2 dans la famille, HTA, incidence augmente avec la sédent­arité et l'obésité, l'alim­ent­ation riche en gras, avoir fait du diabète de grossesse.
Physio­pat­hologie
déficit en insuline circul­ante, pour le diabète de type 1 : réaction auto-i­mmune avec destru­ction des cellules du pancré­as=­absence de production d'insu­line. diabète de type 2: épuisement des cellules pancré­atiques et insuff­isance de sécrétion d'insuline de plus on note aussi que l'insuline normal­ement sécrétée est mal utilisée par les récepteurs cellul­aires des différents tissus
Signes et symptômes d'hype­rgl­ycémie
fatigue, polyurie, glycos­urie, polydipsie (boire bcp), polyphagie (manger beaucoup), asthénie physique et psychique, difficulté de concen­tra­tion, perte de poid, prurit (déman­gea­ison) surtout des organes génitaux plus fréquent chez la femme (glyco­surie = irritant +milieu propice à la croissance microb­ienne), vision embrou­illée, cicatr­isation lente surtout aux extrém­ités, changement de caractère
Symptômes d'hypo­gly­cémie
peuvent ressembler à un TCCL, survient : après un effort soutenu, qnd alimen­tation insuff­isante, avec des problèmes de dosage d'insu­line. symptômes : diminution d'énergie, céphalées, étourd­iss­ement, trembl­ements, palpit­ations, confusion, risque de perte de connai­ssance, nervosité, irrita­bilité, somnol­ence, diffic­ultés de concen­tra­tion.
Compli­cations
athéro­scl­érose accélérée affectant plus partic­uli­èrement l'oeil et les reins, coma diabét­ique, gangrène sèche et humide (orteils et pieds), infarctus du myocarde, pyélon­éphrite (néphr­opatie diabét­ique), compli­cations infect­ieuses : furoncles, abcès, compli­cations nerveuses : polyné­vrite, parfois troubles psychique, compli­cations sensor­ielles : atrophie optique, catara­ctes, surdité, hypoes­thésie
Traitement
type 1 : injection d'insuline
type 2: diète, exercice
dans les cas les plus rebelles : antidi­abé­tiques oraux, insuline (action très rapide, rapide, interm­édi­aire, prolongée et pré mélangée)
Applic­ation clinique
l'appl­ication de certaines modalités doit être faite avec beaucoup plus de prudence puisque les pts diabét­iques présentes souvent des troubles sensitifs associés à des troubles vascul­aires. Dans toute clinique on devrait garder sous la main un peu de sucre au patient subissant un choc insuli­nique, surveiller les pieds des pts et donner des conseils de soins des pieds pour prévenir l'appa­rition de plaies Précau­tions : si pts diabét­iques, penser au taux de glycémie, s'assurer que la condition est contrôlée, vérifier l'inté­grité de la peau, attention à la sensib­ilité diminuée
En l'absence d'insu­line, que se passe-t'il avec le glucose ingéré?
le glucose ne peut pas être utilisé correc­tement par l'orga­nisme comme source d'énergie et il s'accumule dans le sang causant l'hype­rgl­ycémie.

Est-il possible de retarder l'appa­rition du diabète de type 2?
oui avec l'hygiène de vie, une bonne alimen­tation et l'exercice

ostéop­orose

définition
diminution de la masse osseuse, expliquée par la résorption osseuse plus nombreuse que la formation du tissu osseux
causes
modifi­cation hormonale (oestr­ogène et testos­tér­one), immobi­lis­ation prolongée, trouble de l'abso­rption du calcium, carence en calcium et/ou vitamine D
facteurs de risque
âge (F>50 ans H>60 ans), ménopause prémat­urée, médica­ments (cortisone sur longue durée, cyclos­porine, diurét­iques), hérédité, faible masse osseuse, tabagisme, alcool, café, boissons gazeuses, sédent­arité, activité trop intense chez les jeunes filles
symptômes
souvent asympt­oma­tique, découverte fortuite par Rx, perte de taille de 4cm ou +, cyphose dorsale pouvant indiquer la présence d'osté­opo­rose, fractures spontanées ou lors de trauma mineurs (étern­uem­ents), manife­station par signe de compre­ssion neurol­ogique, douleur irradiée
diagnostic
établi par un examen radiol­ogique : ostéod­ens­ito­métrie (mesure densité osseuse par rayons x de faible intensité, indique degré de déminé­ral­isation donc importance risque de fracture), radiog­raphie conven­tio­nne­lle­(au­gme­ntation de la transp­arence osseuse qnd >30% masse osseuse perdue)
traitement
préventif : régime alimen­taire : avec du calcium, sans caféine, tabac, boisson gazeuse ni alcool.
à la ménopause : hormon­oth­érapie avec oestro­gène, supplément de calcium et de vitamine D, exercices physiques avec poids, prévention des chutes
implic­ation en physio­thé­rapie
précau­tions import­antes : renfor­cement avec poids = penser au bras de levier, travailler équilibre, activité aérobiques en MEC, travail postural = limite les déform­ations posturales = risques fx compre­ssion , attention natation si douleur, thérapie en piscine
ostéopénie : début de perte de masse osseuse qui peut mener à l'osté­oporose
ostéop­orose : perte de masse osseuse plus importante qui peut mener à des fractures
ostéop­orose fractuaire : perte de masse osseuse importante avec risque important de fracture même sans chute

Obésité

définition
état caract­érisé par un excès de masse adipeuse répartie de façon généra­lisée dans les diverses zones grasses de l'orga­nisme
2 types d'obésité
androïde : tissu adipeux princi­pal­ement à la partie supérieure du corps corres­pondant davantage à l'obésité abdomi­nale. obésité gynoïde : tissu adipeux s'accumule surtout à la partie inférieure de l'abdomen, les fesses, les cuisses
étiologie
surali­men­tation, sédent­arité, modifi­cation du mode de vie et de travail dans les dernières décennies, hérédité, certains troubles endocr­iniens (myxoe­dème, hypers­écr­étion d'insuline pancré­atique, hyperf­onc­tio­nnement cortic­osu­rrénal, obésité post-p­artum)
conséq­uences
facteurs de risque : HTA, maladies corona­rie­nnes, athéro­scl­érose, varices, diabète 2, AVC, maladie de la vésicule biliaire, arthrose, apnée du sommeil et autre problèmes respir­ato­ires, certains cancers (colon, sein, endomè­tre), problèmes de santé mentale (faible estime de soi, dépres­sion)
traitement
restri­ction calorique, augmen­tation de dépense énergé­tique, médica­ments prescrits, chirurgies (gastr­opl­astie, pontage intest­inal, dérivation bilio-­pan­cré­ati­que), médica­ments sous prescr­iption (anore­xig­ènes, inhibi­teurs de la lipase gastro­-in­tes­tinale, suivi serré pcq bcp effets second­aires), médicament sans prescr­iption (médic­aments "­nat­ure­ls", diurét­iques, etc. potent­iel­lement dangereux, intera­ction possible avec d'autre médica­ments et effets second­aires
si une personne pèse le double de son poids idéale= obésité morbide
 

pathol­ogies thyroï­diennes

Hypoth­yroïdie
diminution de la sécretion hormonale, peut être congén­itale ou acquise et elle provoque une maladie nommée le myxoedème.
Causes
à la suite d'une réaction auto-i­mmune (thyro­ïdite), stress ou maladie virale, traitement de la glande thyroïde (radio­thé­rapie ou ablation chirur­gic­ale­/th­yro­ïde­cto­mie), thyroïdite post-p­artum, à la suite d'une carence en iode, sélénum et zinc
Causes plus rares
excès d'iode, anomalie congén­itale, prise de certains médica­ments (lithium), mauvais foncti­onn­ement de l'hypo­physe (glande qui régule la thyroïde par l'hormone TSH)
Hypoth­yroïdie congén­itale
définition : manife­station de l'insu­ffi­sance thyroï­dienne survenant à la période foetale ou dès la naissance.
symptômes : petite taille et propor­tions corpor­elles anormales, langue, paupière et cou épais, ictère (jaunisse fond de l'oeil et peau), sommeil excessif, consti­pation, déficience intell­ect­uelle, troubles du dévelo­ppe­ment, parle peu, marche peu et tardiv­ement, absence de dévelo­ppement génital, diffic­ultés d'alim­ent­ation. traitement : extrait thyroï­dien.
Hypoth­yroïdie de l'adulte
symptômes : asthénie, confusion, perte de mémoire, difficulté à se concen­trer, bradyc­ardie (causée par oedème cardia­que), dyspnée, temp. corporelle peu élevée, sensib­ilité au froid, le visage et les yeux bouffis, irrita­bilité, parfois état dépressif, faux oedème blanc, crampes muscul­aires, raideurs, articu­lations doulou­reuses, peau sèche et rude, cheveux cassants, chute de cheveux, ongles cassants, diminution du réflex­ogr­amme, consti­pation, voix plus grave, enrouée, menstr­uations abondantes et cycles irrégu­liers, infert­ilité, taux de choles­térol sanguin élevé.
traitement : hormon­oth­érapie de substi­tution (souvent synthr­oïde)
Hypert­hyr­oïdie
causes : maladie de greaves ds 80% des cas (affection auto-i­mmune, des anticorps stimulent l'action de la TSH stimulant la thyroïde mais sans le contrôle de la rétroa­ction négative.
symptômes : tachyc­ardie persistant au repos, palpit­ation, angine, diminution de force qui se remarque à la montée des escaliers, légers trembl­ements des doigts et de la langue exagérés par l'émotion, bouffées de chaleur, peau moite et chaude, sueur, intolé­rance à la chaleur, amaigr­iss­ement malgré un appétit préservé, voire augmentée, diarrhée, goitre (hyper­trophie de la thyroïde) habitu­ell­ement discret, exopht­almie bilatérale (yeux veulent sortir de la tête, ils sont brillants, fixes et grands ouverts), boulimie et anorexie altern­ante, nervosité, augmen­tation des activités physiques et mentales, sauts émotio­nnels sans motif, troubles psychiques fréquents: angoisse, dépres­sion, insomnie, augmen­tation de réflex­ogr­amme.
Diagnostic hypert­hyr­oïdie
établi par le dosage des hormones thyroï­diennes sanguines et fixation de l'iode radioactif sur la thyroïde.
Traitement hypert­hyr­oïdie
thyroï­dec­tomie, radiot­hérapie (pas chez les femmes encein­tes), médica­ments antith­yro­ïdiens de synthèse qui ont pour effet de freiner la production de thyroxine et d'abaisser son taux sanguin, sédatifs
rappel : thyroïde sécrète des hormones nommées thyroxine (T4) et triiod­oth­yroxine (T3), ces hormones régulent le métabo­lisme basal (elles l'augm­ent­ent), l'util­isation d'oxygène, le métabo­lisme cellulaire et la croissance
en physio­thé­rapie : attention aux cas mal contrôlés

pathol­ogies thyroï­diennes

Hypoth­yroïdie
diminution de la sécretion hormonale, peut être congén­itale ou acquise et elle provoque une maladie nommée le myxoedème.
Causes
à la suite d'une réaction auto-i­mmune (thyro­ïdite), stress ou maladie virale, traitement de la glande thyroïde (radio­thé­rapie ou ablation chirur­gic­ale­/th­yro­ïde­cto­mie), thyroïdite post-p­artum, à la suite d'une carence en iode, sélénum et zinc
Causes plus rares
excès d'iode, anomalie congén­itale, prise de certains médica­ments (lithium), mauvais foncti­onn­ement de l'hypo­physe (glande qui régule la thyroïde par l'hormone TSH)
Hypoth­yroïdie congén­itale
définition : manife­station de l'insu­ffi­sance thyroï­dienne survenant à la période foetale ou dès la naissance.
symptômes : petite taille et propor­tions corpor­elles anormales, langue, paupière et cou épais, ictère (jaunisse fond de l'oeil et peau), sommeil excessif, consti­pation, déficience intell­ect­uelle, troubles du dévelo­ppe­ment, parle peu, marche peu et tardiv­ement, absence de dévelo­ppement génital, diffic­ultés d'alim­ent­ation. traitement : extrait thyroï­dien.
Hypoth­yroïdie de l'adulte
symptômes : asthénie, confusion, perte de mémoire, difficulté à se concen­trer, bradyc­ardie (causée par oedème cardia­que), dyspnée, temp. corporelle peu élevée, sensib­ilité au froid, le visage et les yeux bouffis, irrita­bilité, parfois état dépressif, faux oedème blanc, crampes muscul­aires, raideurs, articu­lations doulou­reuses, peau sèche et rude, cheveux cassants, chute de cheveux, ongles cassants, diminution du réflex­ogr­amme, consti­pation, voix plus grave, enrouée, menstr­uations abondantes et cycles irrégu­liers, infert­ilité, taux de choles­térol sanguain
rappel : thyroïde sécrète des hormones nommées thyroxine (T4) et triiod­oth­yroxine (T3), ces hormones régulent le métabo­lisme basal (elles l'augm­ent­ent), l'util­isation d'oxygène, le métabo­lisme cellulaire et la croissance
en physio­thé­rapie : attention aux cas mal contrôlés

insuff­isance cardiaque

Définition
détéri­oration lente et progre­ssive de la fonction rénale (filtr­ation glomér­ula­ire), s'installe silenc­ieu­sement mais évolue au fil des ans. les S&S appara­issent seulement quand la fonction rénale est grandement altérée (-25% de sa capacité maximale)
Cause
diabète (entraine lésion dans petits vaisseaux irriguant le rein=d­imi­nution progre­ssive de la capacité du rein a filtrer le sang), HTA (endommage aussi les v.s. des reins, l'insu­ffi­sance rénale peut aussi apporter HTA donc si HTA on suit les reins en préven­tion), pyélon­éph­rite, obstru­ction des voies urinaires, maladie polyky­stique des reins, maladies auto-i­mmune, médica­ments métabo­lisés par les reins
Signes et symptômes
Reste silenc­ieuse durant des année, ne sera détectée que durant une analyse d'urine ou de sang où l'on détecte la clairence de créatine. Fatigue, faiblesse, polyurie la nuit, crampes nocturnes, jambes agitées, sans repos, essouf­fle­ment, enflure aux chevilles et aux jambes, nausée et vomiss­ement, mauvais goût dans la bouche, perte de l'appétit, perte de poids, démang­eaisons persis­tantes
Évolution
reste longtemps silenc­ieuse, modérée qnd créatinine entre 50-80m­l/mn, importante qnd 15-50 ml/mn, grave au dessous de 15 ml/mn et nécessite la dialyse à moins de 10 ml/mn
Traitement
nutrition : régime et conseils hygién­o-d­iét­étiques suffisent au début de la maladie.
hémodi­alyse : le sang est nettoyé par un appareil de circul­ation extrac­orp­orelle via un branch­ement et sur une fistule artéri­ove­ineuse, le sang est retiré par une artère, nettoyé dans l'appareil et réinjecté dans le corps via l'aiguille veineuse, durée de 4-5h par séance, 3x/sem­aine, doit être en milieu hospit­alier.
dialyse périto­néale : utilise comme filtre le péritoine en injectant un dialysat dans le ventre, péritoine très vascul­ari­sé=bcp d'échanges avec dialysat, au bout de qlq heures le dialysat est saturé de toxines donc on retire le liquide et réinjecte un nouveau dialysat, se fait par un cathéter qui demeure dans l'abdomen, se fait à la maison
greffe rénale avec donneur compatible vivant ou décédé

Anémie

définition
diminution du nombre de globules rouges ou d'hémo­globine
symptômes
asthénie, fatigue muscul­aire, pâleur, essouf­flement accru à l'effort, tachyc­ardie, palpit­ations, extrémités froides, céphalées, manque d'appétit, étourd­iss­ement, cheveux cassants, ongles aplatis, vulnér­abilité aux infections augmentée
causes
carence en fer (saign­ement abondant, alimen­tat­ion), carence en acide folique ou en vitamine b12, alcool­isme, prise de médica­ments (AINS, antico­agu­lants, dilantin)
diagnostic
examen hémato­logique (hb, vitamine b12, acide folique
traite­ments
traitement à l'étio­logie, supplé­ments de fer, alimen­tation riche en fer, transf­usion dans les cas graves
implic­ation en physio­thé­rapie
en tenir compte durant les interv­entions et ajuster l'inte­nsité du traitement en fonction des capacité du patient
 

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