Show Menu
Cheatography

Psycho apprentissage scolaire: chapitre 2 Cheat Sheet by

La cognition mathématique: la chaîne numérique

La chaîne numérique verbale

Acquis­ition d'un lexique fini et d'une syntaxe
Dans toutes les langues il y a un lexique (voc) et une syntaxe (règles gramma­tic­ales)
 
Acquis­ition = mini lexique
 
Lexique:
   
Unités: 1-9
   
Partic­uliers: 11-16
   
-> mots qu'ils va falloir apprendre et qui ne sont pas construits
   
Dizaines: 10, 20...
   
Sépara­teurs: 100, 1000...
 
Combin­atoire
= règles qui aident à combiner les mots entre eux pour en faire des nouveaux
   
Additive
   
Multip­lic­ative
 
ex:
Huitan­te-­quatre = 80 + 4 = 84 -> permet une transp­arence dans l’écriture car j’écris ce que j’entend
   
Quatre­-vi­ngt­-quatre = 4 x 20 + 4 = 84

La chaîne numérique verbale

Distinguer les mots nombres des autres
Fuson
 
A 2 ans, seulement 3/40 enfants introd­uisent des lettres de l'alphabet
(seules ou mélangées avec les mots nombres)
 
Chez les enfants de 3, 4 et 5 ans aucun n’utilise d’autres mots lorsqu’ils doivent énoncer la chaîne ou compter
normal­ement pas de confusion avec les mots qui renvoient à des quantités (mots nombres)
   
=> les enfants ne vont pas insérer des mots quand ils récitent
   
ex: 1-2-ch­ien-...
 
Gelman et Gallistel:
mêmes résultats aux mêmes âges
 
Baroody:
chez les enfants de 6-14 ans avec une déficience mentale -> même résultat

Structure des séquences incorr­ectes

Fuson, Richards et Briars:
stabilité des séquences incorr­ectes
La façon dont les enfants apprennent une chaîne numérique suit un ordre

Structure des séquences incorr­ectes

Organi­sation des séquences :

1) portion correcte (chaîne conven­tio­nnelle) : suit la convention de la langue
2) portion incorrecte mais stable (de 2-6 mots-n­ombres) : il se trompe mais si on lui demande de répéter il reproduit les mêmes erreurs => bonne chose

Zone proximale de dévelo­ppement (Vygotsky) = ce qu’il va procha­inement pouvoir faire

3) portion finale incorrecte et non-stable -> va varier à chaque récitation

Structure des séquences incorr­ectes

3.5 ans: quelques partic­uliers

Chaîne conven­tio­nnelle

S'accroît grandement à partir de 4 ans

Fuson, Richards, Briars

Chaîne conven­tio­nnelle

Disparité en fonction des classes sociales :

- Suisse classe défavo­risée : 15 alors que les autres jusqu’à 20 -> moins de jeux, de mots, comptage…
- À 5 ans : même stade -> rentrée à l’école => compenser différence de classe sociale

À 4 ans : taille moyenne de la chaîne numérique

Cependant, la scolar­isation fait dispar­aître ces disparités

Chaîne incorrecte mais stable

L'enfant doit inventer la suite de la chaîne pour pouvoir compter des collec­tions de grandes tailles
Aussi car il n'a pas encore acquis les règles de constr­uction de la chaîne
Trou
reflète l'appr­ent­issage par coeur
Trou qu'on n'arrive pas à récupérer

Chaîne incorrecte mais non-stable

Contra­irement à la précéd­ente, l'enfant a un défaut de mémori­sation

Appren­tis­sage, comment se fait-il ?

Dabord:
appren­tissage par coeur de type sériel
(un après l'autre)
 
Du fait des irrégu­larités entre 12 (twelve) et 20 (twenty), les enfants apprennent les partic­uliers comme des mots nouveaux
 
Appren­tissage lent et difficile. Faibles différ­ences interi­ndi­vid­uelles
Appren­tissage par cœur = répétition
Puis:
découverte de la structure des mots-n­ombres
 
Découverte d’une structure régulière (ex : d’abord 41 et après 42)
dès qu’ils ont compris ça, leur appren­tissage va aller très vite
 
À partir de 4-6 ans, certains enfants commencent à utiliser un système fondé sur les règles de la combin­atoire
 
Les différ­ences interi­ndi­vid­uelles se creusent alors entre les enfants utilisant déjà la combin­atoire et ceux qui en sont encore à l’appr­ent­issage par cœur
4,5 ans grande séparation dans la classe

Élabor­ation de la chaîne numérique verbale

L’appr­ent­issage de la chaîne numérique ne s’arrête pas à la 1ère production d’une séquence correcte
De 4-7/8 ans : 5 niveaux d’élab­oration de la chaîne:
 
1. Chapelet : un tout indiff­érencié
comme si c’était un grand mot (undeu­xtr­ois­quatre)
 
2. Liste non-sé­cable : récitation toujours depuis le début (compter jusqu’à n)
peut pas commencer à compter à partir de 4 par ex
 
3. Chaîne sécable : compter à partir de n ; compter de x à y
 
4. Chaîne numérique : mots sont des unités numériques
chacun des mots à un sens numérique -> ça renvoie à des quantités
 
5. Chaîne bidire­cti­onnelle : récitation dans les 2 sens (compter à rebours)
utile pour entrer dans les soustr­actions

Différ­ences inter-­langues

Grosse communauté chinoise aux USA
Grosse différence dans les deux entre 4 et 5 ans

Les chinois commencent à faire des opérations plus tôt (1 an d’avance) -> ce qui explique que les asiatiques sont avantagés

Ainsi : aux USA les perfor­mances sont inféri­eures aux jeunes chinois pour compter au-delà de 10

Différ­ences inter-­langues

Langues europé­ennes peu transp­arentes
= on entend pas ce que ça veut dire
Langues asiatiques sont transp­arentes
on entend dans les mots la base 10
Avec 10 mots on sait compter à l’infini
La langue dans laquelle les enfants apprennent les maths va avoir un impact

La chaîne numérique écrite

La notation positi­onnelle

La valeur du chiffre dans le nombre dépend de sa position
- Il suffit que le chiffre ne soit pas au même endroit pour qu’il signifie autre chose

Plus la corres­pon­dance oral/écrit est régulière, plus l’appr­ent­issage est facile
- Ex : dans « vingt-deux » on entend pas le 2

Compar­aison inter-­langues

Miura et al.

Représ­enter avec des réglettes (valant 10) et des cubes (1)
- Ex : montrer 22, 12…

Langues europé­ennes : prennent cube par cube (ex : 12 = 12 cubes)
Langues asiatiques : canonique = une réglette de 10 + 2 cubes

Compar­aison inter-­langues

Ex: en chinois
 
Shi Yi
= "dix un" = 11
 
Er Shi San
= "deux dix trois" = 23
Les langues asiatiques rendent la base 10 transp­arente
 

Transc­odage de la forme verbale à celle digitale

Est-ce qu’on a accès au sens de ce qu’on écrit pour pouvoir l’écrire ?
Les activités sont-elles nécess­air­ement sous-t­endues par le sens ?
2 types de modèles :
 
1. Modèles sémant­iques
 
2. Modèles aséman­tiques :
lorsqu’on écrit on n’a pas activé le sens de ce qu’on veut écrire

Transc­odage de la forme verbale à celle digitale

Activité d’écriture des nombres

Dehaene :

On représente les nombres sous 3 formes : verbal, chiffres, analogique
(renvoie au sens, ex : 12 = 2 dizaines + 2 cubes)

6 exercices : chaque flèche est un exercice

Verbal -> chiffres : Est-ce qu’obl­iga­toi­rement les humains activent le sens ?

=> Si ils le faisaient ils seraient max à 63%

Compar­aison de nombres

Appuyer du côté où c’est le plus grand

71 c’est plus grand car ça a plus de dizaines

Si on regarde les temps de réponse ce n’est pas le cas -> car on met du sens sur tout

Ordinateur : OUI -> pas les humains !

Compar­aison de nombres

Logiqu­ement on devrait mettre le même temps

Logiqu­ement plus rapide quand on voit 71 et 65 que 69 et 65

MAIS NON

La ligne numérique

Dans notre tête les nombres sont organisés sur une ligne numérique

Distances nous permettent de répondre !!

La ligne est orientée et compressée
   
 

Comments

No comments yet. Add yours below!

Add a Comment

Your Comment

Please enter your name.

    Please enter your email address

      Please enter your Comment.

          Related Cheat Sheets

          Discrete Math Cheat Sheet
          Linear Algebra - MATH 232 Cheat Sheet

          More Cheat Sheets by bibi1606

          Psychologie du développement : Notions Cheat Sheet
          Psycho apprentissage scolaire: chapitre 1 Cheat Sheet
          Psycho apprentissage scolaire: chapitre 3 Cheat Sheet